Historique de la paroisse d’Arbaz

Au Moyen-Âge, Arbaz, rattachée à l’église d’Ayent, dépend de l’abbaye bénédictine d’Ainay, ainsi que l’atteste un document de 1107 par lequel le Pape place sous sa protection les biens du monastère lyonnais.
En 1620, l’abbaye d’Ainay cède au Chapitre de Sion le prieuré d’Ayent avec les droits qui y sont rattachés. Ainsi, au spirituel comme au temporel, Arbaz relève de la même autorité durant l’Ancien Régime. Les particuliers et la commune d’Arbaz rachètent à l’évêque ses droits seigneuriaux en 1805, accédant ainsi à l’autonomie juridique et politique.
Une chapelle est mentionnée à Arbaz dès 1667. Elle sera agrandie et devient une église en 1819. Le maître-autel avec un tableau représentant la Visitation et les autels latéraux datent de 1820. En 1844 la commune acquiert le grand orgue. En 1906, le conseil communal décide de construire une nouvelle église en raison de l’augmentation de la population. Elle est placée à l’entrée du village pour être mise en valeur, entourée d’un parc et d’un cimetière que les Arbaziens aiment à fleurir. Elle sera terminée en 1912 dans un style néo-romand. Son clocher élancé se voit loin alentour. À l’extérieur, les porches et les contreforts sont en tuf. À l’intérieur, s’ouvre un bel espace liturgique pour 300 personnes sous une voûte majestueuse sans colonne. La tribune en bois est d’une grande élégance. Les vitraux actuels de Paul Monnier datent de 1966. L’église étant dédiée à ND de la Visitation, les thèmes des grands vitraux s’inspirent des mystères du rosaire. Les vitraux du chœur, très originaux, représentent les litanies de la Sainte Vierge.
Une chorale à quatre voix, un chœur d’enfants et la chaleur des tonalités de l’orgue, donnent à la paroisse l’occasion tout au long de l’année de belles célébrations vécues dans la ferveur.